Peuvent être admis en préformation professionnelle les adolescents qui se trouvent dans les situations suivantes :
- Dès 14 ans, pour y terminer la scolarité obligatoire s’ils rencontrent des difficultés scolaires que l’école ne peut assumer, s’ils sont renvoyés de l’école pour des problèmes de comportement, ou s’ils rencontrent des problèmes familiaux nécessitant un éloignement momentané.
- Dès 15 ans, une fois la scolarité obligatoire terminée, s’ils n’ont pas de solution professionnelle, s’ils rencontrent des problèmes familiaux ou pénaux, et si les parents n’ont pas les ressources suffisantes pour gérer eux-même cette période difficile.
Que ce soit pour les filles ou les garçons, ce premier palier concerne la grande majorité des jeunes qui s’adressent à nous. La préformation professionnelle est la référence de notre structure.
La prise en charge des jeunes se fait dans trois secteurs :
Ces trois secteurs sont indissociables, on ne peut pas suivre le programme en ne s’inscrivant que dans l’un ou l’autre de ces secteurs.
C’est l’ensemble des trois secteurs qui constitue la préformation professionnelle, car il est important de viser l’épanouissement général de l’adolescent ; nous ne saurions nous intéresser à l’aspect scolaire ou professionnel sans nous intéresser à la globalité de la personne. Quelle serait l’utilité d’une pédagogie qui ne viserait que la performance scolaire, par exemple ? A quoi ça sert d’être diplômé si l’on est mal dans sa peau, ou au contraire, comment penser qu’un « j’m’en foutiste optimiste » puisse s’épanouir s’il n’a pas quelques compétences professionnelles ?
En clair, l’importance est donnée à chaque secteur de la vie et il nous semble évident de développer simultanément le potentiel scolaire, manuel et relationnel d’une personne, sans en privilégier l’un ou l’autre.
En préformation, j’ai pu avoir de bonnes notes à l’atelier, ça a compensé les mauvais résultats scolaires. Mes parents étaient contents, ça a calmé un peu l’atmosphère...
Quand j’ai su quel métier je voulais faire, j’ai pu me motiver pour le travail à l’école, et ça a été bien plus facile.
C’est bien, la classe, on a pas de devoirs – mais ça reste saoulant, quand même, quand il faut bosser. Je préfère l’atelier, mais j’aimerais encore mieux trouver du travail, mais je sais pas encore lequel.